Pomme d'Api a fêté ses 50 ans !

Il était une fois… Pomme d’Api !

“Mes souvenirs d’enfance sont remplis de lecture de Pomme d’Api et je suis ravie de pouvoir le lire à mon fils”, nous écrit une maman. Le temps passe mais, pour les enfants d’hier, Pomme d’Api, né au printemps 1966, reste ancré dans la vie de leurs enfants d’aujourd’hui.

 La grande histoire de Pomme d'ApiL’histoire de Pomme d’Api commence en 1966

“Chez nous, les meilleurs moments sont le soir quand on lit Pomme d’Api avant d’aller au lit, assis sur le lit de Lucien, avec Élise la grande et Louis le bébé.” Tout est dit dans ce témoignage tout simple d’une maman : on se sent comme “chez soi” à Pomme d’Api.David et Marion de Lucile Butel dans Pomme d'Api

C’est au printemps 1966 qu’est sorti le numéro n° 1, inspiré directement de cette relation douce et intime entre l’enfant et ses parents. Ce magazine qu’on lit avec l’enfant sur les genoux rencontre très vite un succès extraordinaire.

Le premier numéro de Pomme d’Api se vend à 40 000 exemplaires et un an après, en 1967, ils sont déjà 100 000 enfants à attendre chaque mois avec impatience les aventures de David et Marion.

Petit Ours Brun…

En 1972, un héros tombe du ciel, ou presque… La rédaction de Pomme d’Api reçoit une proposition d’histoire, celle d’un petit ours qui fête ses trois ans. Et c’est la naissance de Petit Ours Brun, dessiné avec le trait naïf de Danièle Bour.
Petit Ours Brun arrive dans Pomme d'Api…

Le premier épisode de Petit Ours Brun dans les pages de Pomme d’Api sort en octobre 1975. Ce héros qui fait revivre l’émotion des toutes premières fois a traversé le temps jusqu’à aujourd’hui.

Mimi Cracra, Ti-Michou, les Choupignon… et SamSam

Mimi Cracra arrive dans Pomme d'Api…En 1976, la dessinatrice Agnès Rosenstiehl crée le personnage de Mimi Cracra, petite fille malicieuse qui “aime la patouille” et donne des idées de bêtises aux “patouilleurs” en herbe…Timichou arrive dans Pomme d'Api

Au fil des ans, des héros disparaissent et d’autres surgissent, à chaque fois plus en phase avec leur époque. Ainsi, en 1984, David et Marion laissent la place à Ti-Michou – et son chien Gros Cachou – plus adapté aux nouvelles configurations familiales.

Les Choupignon arrivent dans Pomme d'ApiPuis ce seront Les Choupignon en 1997 et, depuis 2010, La famille Noé qui accueille désormais ses petits lecteurs avec gaieté et fantaisie en ouverture du magazine.SamSam le plus petit des grands héros dans Pomme d'Api

Chaque mois, l’enfant attend ainsi ses personnages favoris, comme SamSam, “le plus petit des grands héros”, dont le succès ne se dément pas depuis sa création en 2000.

Les rendez-vous de Pomme d’Api

Adélidélo dans Pomme d’ApiPages documentaires (ZigZag, les Anim’oh), pages jeux et bricolages, rubrique philo (Les p’tits philosophes) ou La grande histoire… : tous ces rendez-vous de Pomme d’Api puisent dans l’expérience de la vie quotidienne de l’enfant. De l’enfant qui n’aspire qu’à être heureux, comme la dernière née des personnages du magazine, Adélidélo, qui rappelle dans chacune de ses aventures que “Le bonheur, c’est son boulot”.

Chaque mois, depuis près de 50 ans, Pomme d’Api exprime ainsi à travers la beauté de ses couleurs et de ses illustrations, la justesse de ses mots et la créativité de ses activités, combien il est bon d’être un enfant…
Il est bon d’être un enfant ! C’est le secret de l’attachement des parents d’aujourd’hui à ce magazine qui ne cesse de se renouveler pour enchanter les générations successives des 3-7 ans.

Anne Ricou, rédactrice en chef adjointe de Pomme d’Api

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Pomme d'Api a 50 ans !

Pomme d’Api a 50 ans !

Je n’étais pas née quand est paru le premier numéro de Pomme d’Api ! Et vous non plus sans doute, chers parents… En mars 1966, sur la couverture de Pomme d’Api, un frère et sa soeur, David et Marion, accueillent les premiers lecteurs avec les premières fleurs du printemps…

Ces lecteurs découvrent alors un journal moderne et visionnaire : un magazine pour les enfants qui ne savent pas lire ! Depuis 50 ans, ce pari audacieux est relevé chaque mois par des équipes de rédaction passionnées, au service et à l’écoute de l’enfant. Mais le secret de la longévité de Pomme d’Api, c’est aussi vous, les parents !

Car Pomme d’Api doit son succès à la magie de la relation entre un enfant et l’adulte qui lui lit une histoire. La voix du papa ou celle de la maman, l’enfant lové contre l’adulte ou assis sur ses genoux… Ce sont ces doux moments de complicité, de tendre relation et d’émotions partagées qui font de Pomme d’Api un magazine profondément lié aux émotions de l’enfance. Un grand merci donc aux parents d’aujourd’hui !

En 2016, c’est vous et votre enfant qui continuez d’écrire l’histoire de Pomme d’Api !

Anne Ricou, rédactrice en chef du magazine Pomme d’Api.

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Les après-midi Pomme d'Api

Les après-midi Pomme d’Api

Pomme d’Api a fêté ses 50 ans en organisant des après-midi Pomme d’Api dans sept villes de France, et en Belgique ! Ces événements gratuits étaient l’occasion de venir partager des moments de détente en famille et de retrouver tous les héros des enfants !

Participez aux Après-midi de Pomme d’Api à l'occasion des 50 ans du magazineDes animations pour petits et grands

Pomme d’Api a donné rendez-vous à ses lecteurs pour un après-midi festif le dimanche 22 mai 2016, de 15 h à 18 h. Petits et grands ont participé à cet événement gratuit, avec des animations ouvertes à tous, dans les parcs suivants :

  • Paris : Parc Montsouris (bd Jourdan, av. Reille, rue Gazan, rue Nansouty).
  • Lyon : Parc de Gerland Petite Prairie (allée Pierre de Coubertin).
    Amis Lyonnais, nous sommes désolés de vous annoncer que la fête de cet après-midi est annulée au Parc de Gerland. La tempête est trop forte !
  • Bordeaux : Parc Bordelais (rue du Bocage).
  • Lille : Parc Jean-Baptiste Lebas (boulevard Jean-Baptiste Lebas)
  • Strasbourg : Parc de La Citadelle (quai des Belges).
  • Nantes : Le petit jardin de Procé (rue des Dervallières).
  • Marseille : Parc Pastré (155 Avenue de Montredon).

En Belgique, le rendez-vous était à l’école du cirque située dans l’ancienne Abbaye de Soleilmont à Fleurus, pour une après-midi pleine de surprises.

Participez aux Après-midi de Pomme d’Api à l'occasion des 50 ans du magazineAu programme de ces après-midi exceptionnels, des activités créatives, un espace lecture, un espace dessin…

Pour plus de goûters, s’abonner à Pomme d’Api

Nos coups de cœur de mars 2016

Livres, CD, cahier d’activités : les coups de cœur de Pomme d’Api de mars

Cahier d’activité plein de fantaisie, petites BD pour discuter avec votre enfant, histoires à écouter, albums poétiques et pleins d’humour : découvrez les coups de cœur de la rédaction ! Ce rendez-vous habituel du supplément pour les parents qui accompagne le magazine de votre enfant, vous est proposé ce mois-ci en téléchargement…

Livres pour enfants : découvrez les coups de cœur de la rédaction de Pomme d'Api

Sélection et textes : Sophie Furlaud et Anne Ricou.
Attentats de Paris, que dire aux plus petits ? Illustration : Dorothée de Montfroid, extraite de la rubrique "Les P'tits philosophes" du magazine Pomme d'Api n°564 de février 2013

Attentats de Paris, que dire aux plus petits ?

Sur les réseaux sociaux et dans la presse de ce week-end, le premier conseil donné aux parents est celui du bon sens : préserver les enfants en les protégeant des images. Mais il faut quand même en parler aux plus petits.

Attentats de Paris : que dire aux plus petits?Même tenus à l’écart des images de ce vendredi noir, les moins de 6 ans aussi perçoivent l’écho du monde. À travers l’état émotionnel de leurs parents, ils sentent l’inquiétude, la tristesse ou la colère. Nadège Larcher, de l’Atelier des Parents, est la psychologue que nous retrouvons souvent dans les pages du Cahier Parents de Pomme d’Api et elle nous donne quelques pistes pour nous aider à échanger calmement avec les plus petits :

Jusqu’à 6 ans, l’enfant est égocentré et il part du principe que si papa, ou maman, est triste ou en colère, c’est de sa faute à lui. L’enfant se sent responsable et il faut donc lui en parler, mais de notre propre point de vue, avec des mots simples sur notre ressenti d’adulte. C’est-à-dire : “Papa et maman sont préoccupés parce qu’il s’est passé quelque chose de grave…”

Ne pas lui donner trop de détails concernant les faits, juste peut-être : “Des hommes méchants sont venus exprès tuer d’autres personnes parce qu’ils ne veulent pas accepter que d’autres ne pensent pas comme eux.”

Dire à son enfant que papa et maman, et les autres adultes, sont là pour eux, pour les protéger, chez eux, dans la rue, à l’école.

Lui expliquer que cela concerne le monde des grands. Que lui est un enfant, qu’il peut continuer sa vie d’enfant, jouer, rire, s’amuser, etc. C’est sa vie d’enfant. “Tu laisses papa et maman s’occuper du monde des grands.”

Insister sur le fait qu’il peut venir quand il veut vous en parler, notamment si on lui en parle à l’école demain et qu’il a des questions.

Enfin, même si l’élan de vie de l’enfant est plus fort que tout et que la gaieté naturelle des enfants reprend toujours très vite le dessus, se rappeler que quand il y a trauma, il peut ressurgir dans 15 jours ou 2 mois après.

J’espère que Pomme d’Api vous aidera ainsi à trouver les mots pour bien démarrer la semaine avec votre enfant, car demain matin ne sera pas un matin comme les autres… Pour vous comme pour lui !

Anne Ricou, rédactrice en chef du magazine Pomme d’Api
Etre parent, ça s'apprend

Être parents, ça s’apprend ?

Savoir décrypter les besoins et les émotions de son enfant, réagir aux cris et aux “non” à répétition, gérer sa propre fatigue… : le “métier de parents” n’est pas toujours facile ! Peut-on l’apprendre ou tout au moins se faire aider ? La réponse est oui ! La preuve dans cet article du “Cahier Parents” du magazine Pomme d’Api…

Quel parent êtes-vous ?

Supplément au n°597 de Pomme d'Api, novembre 2015. “Etre parents ça s'apprend !” Illustrations : Robin.Quatre verres sont alignés sur la table… Chacun est doté d’une étiquette. Version féminine : “maman”, “mère”, “femme”, “amoureuse” ; version masculine : “papa”, “père”, “homme”, “amoureux”. Car, vous l’avez tous constaté, un parent a plusieurs casquettes. C’est à la fois ce qui est passionnant et épuisant. On est papa ou maman lorsqu’on répond aux besoins affectifs de ses enfants (câlins, histoires, jeux…). On est père ou mère lorsqu’on assure sa fonction d’éducateur (en posant des limites, en refusant de dire oui à tout, en tenant un “cadre”…). On demeure un individu homme ou femme, comme on l’était avant d’être parent ou de former un couple. Enfin, on est souvent aussi un amoureux ou une amoureuse, dans un couple.

Supplément au n°597 de Pomme d'Api, novembre 2015. “Etre parents ça s'apprend !” Illustrations : Robin.Un pichet rempli de grenadine, l’animatrice propose à un des parents participant à l’atelier de venir remplir les verres selon sa vie actuelle : “La grenadine, c’est l’énergie dont vous disposez pour une journée. Elle est limitée. Comment la répartissez-vous, aujourd’hui, entre vos rôles de maman, de mère, de femme et d’amoureuse ?”

Une participante s’empare du pichet. Sans hésitation, elle remplit largement le verre “maman”. Le verre “mère” s’emplit de moitié. “Amoureuse” ne reçoit qu’une petite goutte. “Femme” reste presque vide aussi. Perplexe, elle regarde le résultat : “Je n’avais pas conscience que je consacrais si peu d’énergie pour mon couple ou pour moi seule.” Son conjoint fait partie des rares pères qui participent à l’atelier. Pour donner sa version à lui, il ne touche pas aux verres “amoureux/se” et “homme/femme”, mais inverse les niveaux de “père/mère” et “papa/maman”. Son commentaire  :  “J’aimerais mettre plus dans “papa” mais pour ça, il faudrait que tu endosses plus ton rôle de “mère” ! ”Ce premier exercice très simple ne laisse personne indifférent. Chacun réfléchit à sa manière de vivre sa vie de parent et aux “ vases communicants” qui s’établissent avec l’autre parent.

Partages d’expériences

Au fil des séances, d’autres exercices de prises de conscience et des jeux de rôles questionneront encore les participants sur leur manière d’exercer leur “métier” de parent. C’est bien pour ça qu’ils se sont inscrits ! Si les participants arrivent avec des modes éducatifs divers, tous sont là parce que quelque chose ne les satisfait pas dans leur relation avec leurs enfants. Beaucoup disent leur difficulté à se dégager du modèle qu’ils ont vécu enfant, sans pour autant trouver leur manière de faire satisfaisante.

Supplément au n°597 de Pomme d'Api, novembre 2015. “Etre parents ça s'apprend !” Illustrations : Robin.Janissia confie : “J’étais dans une impasse avec mes enfants. J’avais l’impression que j’étais arrivée au bout de mes réponses parentales. À la maison, c’était électrique dès 16h30.” Lorsque cette mère de deux garçons de 4 et 9 ans a vu l’affichette “Soutien à la parentalité”, devant l’école maternelle, elle a été séduite : “J’avais besoin de soutien, mais pas de celui d’une copine, de mon mari ou de ma famille.” Un tiers, donc, neutre et professionnel, “qui ne juge pas”, souligne une participante. Noël, lui, est là avec sa femme, parce que les petits conflits entre leurs quatre enfants de 2, 5, 9 et 11 ans leur pèsent.

Juliette, elle, a un garçon de 4 ans et demi. La question qui l’a poussée à s’inscrire, c’est “Comment fait-on pour ne pas abîmer un être en devenir ?” Sans le savoir, elle décrit là l’attitude que Sophie Benkemoun et Nadège Larcher, les deux initiatrices de L’Atelier des Parents, souhaitent suggérer aux participants : “Comment j’aide mon enfant à devenir un adulte, tout en sachant qu’il est un enfant.” L’une est médecin, l’autre est psychologue. En se basant sur les dernières études sur le cerveau et sur les travaux des psychologues Carl Rogers, Thomas Gordon, Haim Ginott, elles ont construit ces séances au cours desquelles des savoirs et des savoir-faire de communication sont transmis : “Car les parents sont tous bienveillants, mais souvent mal informés et maladroits.”

Les animatrices se gardent bien de promettre des solutions à toutes les difficultés éducatives, et ne promeuvent pas non plus la “bonne” façon de faire. “Elles répètent que l’on peut se tromper, que la fatigue nous joue des tours, que l’on peut toujours essayer, qu’il n’y a pas qu’une seule solution, valable pour tous et pour toujours”, relate une participante. Le soulagement est immédiat :   “Dès la première séance, renchérit Janissia, on s’est tous regardés et j’ai senti que je n’étais pas seule à ressentir un ras-le-bol. C’est ce qui m’a le plus plu : ce sentiment de culpabilité qui disparaît quand on se rend compte qu’on n’est pas seul à croire qu’on est un “mauvais” parent.” Tous soulignent, comme elle, à quel point il est aussi très précieux d’échanger ses expériences avec d’autres parents.

Et après ?

ACT-ART-parents-ateliers-super-parentsMais alors, qu’est-ce que ça a changé dans la vie de famille ? “Ces séances ont marqué une pause : on a pris le temps de réfléchir à comment on avance”, explique Janissia. De fait, quel parent de jeunes enfants s’autorise, dans sa vie chronométrée, à prendre du recul sur l’éducation qu’il leur donne ? Noël a apprécié d’en apprendre davantage sur le développement du cerveau de l’enfant. Se questionner sur le ressenti de ses enfants n’est pas aisé mais “fait baisser la pression et diminuer le nombre de conflits.” Même son de cloche chez Juliette, qui revoit certaines de ses attentes à la baisse : “Je demandais des choses à mon fils sans savoir qu’il n’était tout simplement pas en mesure de les comprendre.” Car faire des choix, exprimer ses besoins, se raisonner, intégrer une règle définitivement n’est pas accessible dès l’acquisition de la parole ! Résultat : “Grâce à ces clés de compréhension, je me suis adaptée, et je constate qu’il y a moins de crises à la maison et que je les vis mieux.”

Écartons tout de suite un malentendu :  l’objectif n’est pas de donner toujours raison à l’enfant ni de céder à tous ses désirs. Une séance est d’ailleurs consacrée au “cadre”. Trop lâche et trop changeant, il est facteur d’angoisse. Trop étroit et trop rigide, il suscite la peur et entrave l’estime de soi. Juliette reconnaît être rentrée chez elle avec le désir d’être un peu plus ferme qu’avant. D’autres participants, au contraire, essaieront d’être plus souples. Tous, en tout cas, auront en tête qu’ils sont, avec leurs forces et leurs faiblesses, avec leurs accès de découragement et leurs moments d’euphorie, des parents en apprentissage. De quoi prendre confiance en soi, non ?

Supplément au n°597 de Pomme d'Api, novembre 2015. “Etre parents ça s'apprend !” Texte : Anne Bideault. Illustrations : Robin.Remerciements à Anne Spatazza et Céline Mauboussin, formatrices à “L’Atelier des Parents” et co-conceptrices de l’atelier “Les mots qui font grandir”.

Cet article a été écrit dans la suite de l’article sur l’éducation bienveillante paru en février 2015 dans le Cahier Parents du magazine Pomme d’Api.

Supplément au n°597 de Pomme d’Api, novembre 2015.
“Etre parents ça s’apprend ?”
Texte : Anne Bideault. Illustrations : Robin.