Bricolage : comment fabriquer son araignée n°609 - Pomme d'Api

Bricolage : l’araignée colorée

Une feuille de papier, quelques gommettes, un bon pliage et c’est parti pour donner vie à une petite araignée !

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Mamans solo : ces héroïnes du quotidien. Illustration : Popy Matigot.

Mamans solo : ces héroïnes du quotidien

Elles sont plus d’un million, en France. Pourtant, on les prend encore trop peu en considération. Même si la crise sanitaire a davantage permis d’entendre leur voix, Pomme d’Api a décidé de mettre en lumière les mamans solo et les talents qu’elles déploient au quotidien…

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Autonomie : comment inciter les enfants à participer aux tâches ménagères ? Illustration : Peter Elliott

Autonomie : comment inciter les enfants à participer aux tâches ménagères ?

Aider à préparer le repas, mettre la table, ranger… : dès 3 ans, un enfant peut participer à ces tâches. Faire comme un grand, “tout seul”, reste son principal sujet de fierté ! Pour le parent, c’est un petit coup de main et l’occasion d’un moment partagé avec son enfant. Et pour celui-ci, c’est un grand pas vers l’autonomie et la confiance en lui. Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astuces ! Nos conseils…

Accompagner le désir d’autonomie de nos enfants

Avouons-le, en matière d’autonomie, les paradoxes ne nous font pas peur : nous rêvons que nos enfants rangent leur chambre spontanément, mais nous n’hésitons pas à leur dire :“Laisse-moi faire, ça ira plus vite…” quand ils tiennent mordicus à faire leurs lacets tout seuls à 8h25. Pas faux : avec des marmitons de 2 à 8 ans, mieux vaut commencer la préparation du dîner à 17h30 !

On hésite aussi à leur confier les rênes lorsque cela nous semble trop dangereux : manipuler un couteau pour trancher des légumes, remplir la carafe d’eau, grimper sur le tabouret pour attraper la réserve de dentifrice… Certains parents, enfin, relate la psychologue Anne Bacus, continuent d’habiller leur grand de CP le matin, de lui proposer un biberon au petit-déjeuner, et de lui essuyer les fesses… parce qu’ils refusent inconsciemment de le voir grandir.

Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astucesMais tant pis pour notre confort, notre efficacité et nos craintes : il est impératif de valoriser leur désir d’autonomie. “C’est essentiel pour qu’ils se sentent capables de faire des choses et puissent se dire : “je suis quelqu’un de bien, sur qui on peut compter”, explique la psychologue. Les parents doivent être conscients qu’on éduque ses enfants pour les faire partir. Et que ça commence dès l’étape bébé !

À travers cette autonomie, c’est donc leur estime de soi que l’on construit. Si bien que lorsqu’on refuse d’accéder à une demande d’émancipation, il faut justifier avec soin notre choix, pour ne pas que l’enfant en déduise qu’on ne lui fait pas confiance. Même en cas de mauvaise surprise (“Regarde, j’ai nettoyé les toilettes avec mon gant de toilette !”), il faut puiser dans sa réserve de sang-froid pour ne pas saper la bonne volonté désarmante d’une fée du logis en bas âge, en l’accusant d’avoir fait une “bêtise”.

Inciter les petits à participer à la vie de la maison

Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astucesIl est parfois difficile de savoir à quel âge on peut exiger quoi. L’enfant donne de lui-même quelques indications : “C’est moi qui fais !”, déclare la petite Laura en déposant précautionneusement son assiette dans le lave-vaisselle. De fait, dès 3 ans, un enfant peut ranger ses chaussures à l’endroit prévu, mettre ses vêtements au sale, aider à vider le lave-vaisselle, s’habiller et se laver seul (ce qui ne veut pas dire que la vérification n’est pas nécessaire), associer les chaussettes par paires…

Les tâches qu’on lui confie pour la première fois vont le passionner : passer la balayette, nettoyer une casserole, manipuler l’aspirateur… Les plus grands n’ont plus la fierté et l’excitation des premières fois, et il est souvent difficile de les faire contribuer aux tâches domestiques sans entendre des protestations ou sans se heurter à leur immobilisme. Aussi, voici quelques pistes pour les inciter à participer à la vie de la maison :

  • Dire “J’ai besoin d’aide”, plutôt qu’ordonner “Mets la table !” On peut organiser une réunion de famille pour expliquer : “Le soir, il y a beaucoup de choses à faire, et sans vous, je ne peux pas y arriver.”
  • Procéder à de petits aménagements : un marchepied pour accéder à l’évier, le choix d’un placard bas pour ranger la vaisselle, des patères situées à 90 cm du sol plutôt qu’à 1,70 m…
  • Expliciter ses attentes : mettre la table n’est pas toujours clair pour un enfant. Il faut prendre le temps d’expliquer – pourquoi pas par un dessin affiché dans la cuisine ? – qu’il s’agit de disposer les assiettes, les couverts, les verres, mais aussi les serviettes, les dessous-de-plat…
  • Responsabiliser, remercier et féliciter : “Je te nomme chef des couverts durant tout le repas”, ou “Chouette, chaque chaussette a retrouvé sa jumelle !”
  • À deux, c’est mieux ! Le rangement de la chambre, en particulier, est délicat : un enfant n’en discerne pas l’utilité (les Playmobil par terre, ça ne le gêne pas, au contraire !), et la tâche lui semble impossible à accomplir, et donc décourageante. Exiger qu’il le fasse seul, c’est trop !
  • Constater plutôt que reprocher : les reproches sont inefficaces, car l’enfant se sent accusé et incapable : “Tu as encore oublié de mettre tes vêtements au sale !” En changeant juste la formulation, nous passons du reproche à la communication bienveillante (cf. notre cahier parents de février 2015).  Ainsi, un constat suffit souvent : “Je vois une petite culotte sur le tapis.” Vous verrez, elle disparaîtra !
  • Ne pas trop rêver… Oui, vous allez devoir répéter des milliers de fois que quand on sort du bain, on ne laisse pas sa serviette mouillée traîner par terre. Oui, la chambre rangée spontanément par ses petits occupants, c’est illusoire. Mais on a parfois des surprises : une table du petit-déjeuner dressée avec soin “pour faire une surprise”, tous les albums illustrés rangés “par taille parce que c’est plus joli”, le sac-poubelle descendu par un petit bonhomme rempli de fierté… Patience, ça arrive !

Témoignages de parents

“Pomme d'Api pour les parents”, supplément du numéro 590 de Pomme d'Api, avril 2015. Illustrations Peter Elliott.“J’ai organisé une séance de photos pour représenter tout ce qu’il y a à faire le matin avant de partir à l’école. Mon fils Hugo a tout mimé, ça l’a beaucoup amusé. Nous avons collé ces photos dans l’ordre sur le frigo et il s’y reporte pour savoir quoi faire. Ainsi, les départs à la maternelle sont plus sereins !” Sandra, 2 enfants, dont Hugo, 5 ans

“Le cauchemar, c’est le rangement. J’ai plusieurs techniques. Soit je crie : “ 1-2-3, chacun range une chose… rouge !” ou “ Chacun range… 5 objets !”, soit je mets un minuteur sur 3 minutes – ou bien on met la musique à fond – et, le temps d’une chanson, on range. Le tout, c’est de le faire ensemble et de passer quand même un bon moment.” Marc, 4 enfants de 4 à 11 ans

“Même petits, ils peuvent couper les légumes. Mon fils m’aide, puis il met les épluchures dans son camion benne, ça lui plaît beaucoup !” Alexandra, 5 enfants, dont un fils de 6 ans

“J’en avais assez d’entendre : “J’ai déjà mis la table hier, et elle, elle la met jamais !” toute la famille s’est réunie pour établir un planning en fonction des emplois du temps de chacun : chaque soir, un enfant est “de service”, il doit mettre la table, aider et balayer après le repas. même la petite dernière contribue à hauteur de ses capacités. Il n’y a plus de discussion, ça marche.” Anne-Laure, 3 enfants de 2 ans et demi à 10 ans

Des livres et un album pour aller plus loin

Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astucesDes livres :

  • Vivre la pensée Montessori à la maison, Emmanuelle Opezzo, Marabout.
  • 100 façons de rendre son enfant autonome, Anne Bacus, Marabout.

Un album : 

  • À la maison, il y a des règles, Laurence Salaün et Gilles Rapaport, Seuil jeunesse.

Avec beaucoup d’humour, les auteurs listent dans cet album les “règles” qui régissent la vie des enfants. Ils ne s’en tiennent pas au seul partage des tâches, mais on y trouve par exemple : “Je ne me précipite pas aux toilettes quand je dois débarrasser la table” ou “J’éteins la lumière quand je quitte ma chambre, mes doudous voient très bien dans le noir.”

Anne Bideault, “Pomme d’Api pour les parents”, “Ils sont petits, mais assez grands pour participer à la vie de la maison”, supplément du numéro 590 de Pomme d’Api, avril 2015. Illustrations Peter Elliott.
© Illustration : Robin. “Jouer : plaisir ou corvée ?”, supplément pour les parents du magazine Pomme d'Api n°678, août 2022.

Jouer avec son enfant : plaisir… ou corvée ?

Entre 3 et 7 ans, le développement de votre enfant passe avant tout par le jeu. Pomme d’Api vous donne des repères et des conseils pour choisir des jeux adaptés à son âge (libres, avec règles, pour le voyage…). Votre enfant pourra y jouer tout seul, ou en famille… avec ceux qui en ont envie. L’essentiel est de passer un bon moment ensemble !

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La rentrée en maternelle en 10 questions-réponses - Illustration Robin

La rentrée en maternelle en 10 questions-réponses

Début septembre, votre enfant entrera pour la première fois à l’école ! Pomme d’Api répond à vos questions les plus courantes sur le jour de la rentrée en maternelle dans son supplément pour les parents. Parole de maîtresse : “Si les parents sont tranquilles ce jour-là, les enfants le sont aussi !”

1. Comment bien préparer mon enfant à la rentrée ?

Pas la peine de parler de l’école trop longtemps à l’avance : l’attente risquerait de créer de l’appréhension. Encouragez votre enfant à s’habiller seul, à mettre ses chaussures… Éviter aussi de faire de l’école une menace. Lucie a ainsi repris la nounou de son fils, qui répétait des phrases du type : “À l’école, si tu te comportes ainsi, tu seras puni !”

De manière générale, autant faire attention aux mots que l’on utilise. Dire à un enfant qui rentre en petite section : “Tu es grand, tu vas aller à l’école”, c’est très troublant : à l’école, il sera parmi les petits, et ceux que l’on appelle ‘les grands’, ce sont les enfants de Grande Section. Mieux vaut donc dire : “Tu as bientôt trois ans, tu as l’âge de rentrer à la maternelle.”

2. Les adultes vont-ils être aussi attentifs qu’à la crèche ou chez la nounou ?

Avec une moyenne de plus de 25 enfants par classe, cela change de l’attention très maternelle dont bénéficiaient les tout-petits en crèche ou chez leur nounou. Les premiers jours, certains enfants sont déboussolés par cette foule bruyante et agitée. À nous de faire confiance à leur capacité d’adaptation !

Sur le plan pratique, les enfants apprennent à attendre et à se débrouiller seuls, car les adultes font moins les choses à leur place. Mais soyons rassurés : un vrai problème n’échappe pas à la vigilance des enseignants et des Atsem (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles).

3. Le doudou de mon enfant peut-il rentrer dans la classe ?

Oui, bien sûr ! Et vous aussi ! La plupart des enseignants de maternelle ouvrent grand la porte de leur classe aux parents. N’hésitez pas à la franchir. Prenez le temps, allez de table en table avec lui, jouez, familiarisez-vous ensemble avec le lieu et les personnes qui l’animent.

4. Que faire si mon enfant se met à pleurer ?

Difficile de voir son enfant pleurer… mais lui dire : “Ne pleure pas, ça va bien se passer”, lui donnerait l’impression qu’il n’a pas le droit d’avoir peur. Autant écouter ses sanglots en lui disant : “Tu pleures, je comprends, c’est un grand changement aujourd’hui.”

Les pleurs des enfants passent très vite, remarque Laurence Fayolle, enseignante en Petite Section, et souvent les parents ont plus de mal à laisser leurs enfants que l’inverse. Pourtant, c’est bien à eux de nous le confier, et pas à nous d’aller le prendre dans leurs bras.” La différence est de taille. Si vous avez déjà la boule au ventre, tant pis, faites accompagner votre enfant par un autre adulte. Cela se passera mieux.

5. Comment faire au moment de quitter mon enfant ?

Autant l’avouer, on aurait envie de partir sur la pointe des pieds… Ce n’est pas un cadeau à faire aux enseignants ni aux enfants ! Quelle trahison ! Non, courage, prévenez : “Je fais encore un puzzle avec toi, puis je m’en vais.” Et le moment venu, dites clairement : “À tout à l’heure !” et rappelez qui vient chercher votre enfant, et à quelle heure (“après la cantine et la sieste”).

6. Que va-t-il se passer si mon enfant a un “petit accident” ?

Cela sonne comme un ultimatum : pour rentrer en maternelle, il faut “être propre”, c’est-à-dire ne plus porter de couches. Que va-t-il se passer s’il fait pipi dans sa culotte ?

Une crainte balayée dans un éclat de rire par Laurence Fayolle : “Les premiers mois, nous passons notre vie aux toilettes ! On y va 3 à 4 fois par matinée !” Peu à peu, les enfants apprennent à demander. Et puis, un “accident”, ça arrive, et ce n’est pas bien grave !

7. Va-t-il réussir à faire la sieste à l’école ?

Une chose est claire pour ceux qui font encore la sieste : à l’école, on dort moins qu’à la maison. Jusqu’aux vacances d’automne au moins, les petits sont souvent épuisés par l’école, avec ou sans nouveaux rythmes.

À la maison, les heures qui précèdent le coucher sont difficiles, tant les enfants déchargent les émotions et les tensions accumulées dans la journée. Les enseignants de maternelle le disent à mots couverts : en Petite Section, si vous pouvez vous permettre de ne pas le mettre certains après-midi, n’hésitez pas !

8. Et s’il ne se fait pas d’amis ?

Oh, cette vision à vous arracher des larmes ! Votre tout-petit, immobile dans un coin de la cour, pouce à la bouche et regard perdu, pendant que toute l’école s’égaye en jouant ! Certains sont très sociables, d’autres ont besoin d’observer longuement avant de se lancer. Jouer avec ses pairs nécessite un apprentissage. Les enfants les plus jeunes de la maternelle jouent davantage côte à côte qu’ensemble. Puis, peu à peu, ils entrent en relation avec les autres.

9. Et si “je n’accroche pas” avec la maîtresse ?

Devant votre enfant, mieux vaut taire vos réserves : vous risqueriez de le mettre en porte-à-faux s’il l’apprécie, lui. Si, au contraire, c’est votre enfant qui n’accroche pas avec son enseignant, autant lui expliquer qu’il ne peut pas en changer et que “la maîtresse n’est pas là pour aimer et être aimée, elle est là pour faire l’école”, comme le conseille la psychanalyste Myriam Szejer, qui a consacré un livre à la rentrée en maternelle (voir “Lectures de rentrée” ci-dessous).

Une fois les premières semaines passées, si votre enfant continue de parler de sa maîtresse ou de son maître en termes négatifs, n’hésitez pas à demander un rendez-vous. Et si vous-même êtes toujours mal à l’aise face à l’enseignant, faites de même. Un simple échange entre adultes peut parfois lever des malentendus.

10. Les nouveaux rythmes scolaires ne vont-ils pas trop épuiser mon enfant ?

Dès cette rentrée, toutes les écoles publiques adoptent un nouveau rythme. Cinq matinées seront travaillées. La plupart des enfants auront désormais classe le mercredi matin (ou le samedi matin dans une minorité de communes). L’enseignement des après-midi sera, lui, raccourci.

En complément, des activités périscolaires seront proposées, sous la responsabilité de la commune (et non plus de l’Éducation nationale). Elles sont facultatives. Vous pouvez décider de ne pas y inscrire votre enfant, si vous avez la possibilité de le faire garder autrement. Votre mairie vous renseignera sur l’organisation choisie.

Lectures de rentrée

Une année au foyer, Nathanaël Dupré La Tour, Édition du Félin

Une fois n’est pas coutume : c’est un papa qui prend la plume, un papa qui a décidé de devenir père au foyer. Cette expérience, il la relate avec son regard et son style d’intellectuel surdiplômé, transposant des théories fantaisistes de management à la gestion familiale. Rien de maternant, beaucoup d’autodérision : un ovni dans la littérature parentale.

Le journal de Gaspard, Joséphine Lebard, Marabout

Gaspard a 4 ans ¾ et il écrit son journal. Enfin, en fait, à Pomme d’Api, on le sait, c’est sa maman qui le fait à sa place. Et elle a beaucoup d’humour, Joséphine ! Du coup, il est très drôle, ce vrai faux journal d’un petit citadin : Gaspard va à l’école, au parc, au musée, à l’étranger… Gaspard a peur du noir, fête son anniversaire… Chaque chapitre se clôt par une double page pratique, avec les avis de psychologues, d’enseignants, d’experts en tout genre. Pour tous les parents qui “espèrent s’améliorer” !

Petite école, grande rentrée, Myriam Szejer, Bayard

La réflexion d’une psychanalyste sur le sens de la rentrée en maternelle, qui invite les parents à se replonger dans leur propre rapport à l’école. Un incontournable pour mieux accompagner nos enfants lors de cette grande étape.

Anne Bideault – Illustrations Robin –
Supplément Parents Pomme d’Api n°583, septembre 2014.
Recette : la palette à croquer n°649 - Pomme d'Api

Recette : la palette à croquer

Les petits artistes vont se régaler avec cette palette, en pâte à pizza, facile à préparer et à croquer. Aidez-les pour la cuisson, ils se chargeront de la présentation !

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