3 comptines pour la rentrée avec Adélidélo

3 comptines pour la rentrée avec Adélidélo

Préparez la rentrée en musique avec Adélidélo, la petite héroïne de Pomme d’Api, et ces trois comptines qui donnent envie d’aller à l’école ! Nous vous en proposons deux versions – l’une avec paroles, l’autre sans – à écouter et à chanter pour une année en maternelle pleine de bonne humeur.

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“Faut-il avoir peur des histoires qui font peur ?”, supplément pour les parents du magazine Pomme d'Api n° 639, novembre 2018. Texte : Anne Bideault, illustrations : Muzo.

Pourquoi lire des histoires qui font peur aux enfants ?

Les histoires de grands méchants loups, d’ogres cruels, de sorcières et de monstres terrifiants plaisent – beaucoup – aux enfants, qui demandent qu’on les leur lise et relise. Mais ne risquent-elles pas d’être trop effrayantes et de les angoisser ? Bien au contraire ! Explications dans le supplément pour les parents du magazine Pomme d’Api de novembre 2018.

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“10 idées pour un quotidien plus écolo”, supplément pour les parents du magazine Pomme d'Api n°651, mai 2020. Texte : Joséphine Lebard. Illustrations : Pascal Lemaître.

10 idées pour un quotidien plus écolo

Aujourd’hui, chacun, à son niveau, peut faire évoluer son mode de vie et de consommation. Avec l’aide de convaincus, le supplément pour les parents du magazine Pomme d’Api vous propose dix idées pour s’y mettre en famille.

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Pomme d’Api n°660, février 2021. Illustration : Lucia Calfapietra.

Leurs premières fois (presque) sans nous

L’autonomie, cela vient petit à petit. Elle se nourrit de ces grands moments que sont les premières fois sans les parents… À travers quatre expériences emblématiques, Pomme d’Api vous livre quelques clés pour envisager tout en douceur ces “premières fois sans nous” des 3-7 ans.

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Mamans solo : ces héroïnes du quotidien. Illustration : Popy Matigot.

Mamans solo : ces héroïnes du quotidien

Elles sont plus d’un million, en France. Pourtant, on les prend encore trop peu en considération. Même si la crise sanitaire a davantage permis d’entendre leur voix, Pomme d’Api a décidé de mettre en lumière les mamans solo et les talents qu’elles déploient au quotidien…

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Autonomie : comment inciter les enfants à participer aux tâches ménagères ? Illustration : Peter Elliott

Autonomie : comment inciter les enfants à participer aux tâches ménagères ?

Aider à préparer le repas, mettre la table, ranger… : dès 3 ans, un enfant peut participer à ces tâches. Faire comme un grand, “tout seul”, reste son principal sujet de fierté ! Pour le parent, c’est un petit coup de main et l’occasion d’un moment partagé avec son enfant. Et pour celui-ci, c’est un grand pas vers l’autonomie et la confiance en lui. Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astuces ! Nos conseils…

Accompagner le désir d’autonomie de nos enfants

Avouons-le, en matière d’autonomie, les paradoxes ne nous font pas peur : nous rêvons que nos enfants rangent leur chambre spontanément, mais nous n’hésitons pas à leur dire :“Laisse-moi faire, ça ira plus vite…” quand ils tiennent mordicus à faire leurs lacets tout seuls à 8h25. Pas faux : avec des marmitons de 2 à 8 ans, mieux vaut commencer la préparation du dîner à 17h30 !

On hésite aussi à leur confier les rênes lorsque cela nous semble trop dangereux : manipuler un couteau pour trancher des légumes, remplir la carafe d’eau, grimper sur le tabouret pour attraper la réserve de dentifrice… Certains parents, enfin, relate la psychologue Anne Bacus, continuent d’habiller leur grand de CP le matin, de lui proposer un biberon au petit-déjeuner, et de lui essuyer les fesses… parce qu’ils refusent inconsciemment de le voir grandir.

Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astucesMais tant pis pour notre confort, notre efficacité et nos craintes : il est impératif de valoriser leur désir d’autonomie. “C’est essentiel pour qu’ils se sentent capables de faire des choses et puissent se dire : “je suis quelqu’un de bien, sur qui on peut compter”, explique la psychologue. Les parents doivent être conscients qu’on éduque ses enfants pour les faire partir. Et que ça commence dès l’étape bébé !

À travers cette autonomie, c’est donc leur estime de soi que l’on construit. Si bien que lorsqu’on refuse d’accéder à une demande d’émancipation, il faut justifier avec soin notre choix, pour ne pas que l’enfant en déduise qu’on ne lui fait pas confiance. Même en cas de mauvaise surprise (“Regarde, j’ai nettoyé les toilettes avec mon gant de toilette !”), il faut puiser dans sa réserve de sang-froid pour ne pas saper la bonne volonté désarmante d’une fée du logis en bas âge, en l’accusant d’avoir fait une “bêtise”.

Inciter les petits à participer à la vie de la maison

Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astucesIl est parfois difficile de savoir à quel âge on peut exiger quoi. L’enfant donne de lui-même quelques indications : “C’est moi qui fais !”, déclare la petite Laura en déposant précautionneusement son assiette dans le lave-vaisselle. De fait, dès 3 ans, un enfant peut ranger ses chaussures à l’endroit prévu, mettre ses vêtements au sale, aider à vider le lave-vaisselle, s’habiller et se laver seul (ce qui ne veut pas dire que la vérification n’est pas nécessaire), associer les chaussettes par paires…

Les tâches qu’on lui confie pour la première fois vont le passionner : passer la balayette, nettoyer une casserole, manipuler l’aspirateur… Les plus grands n’ont plus la fierté et l’excitation des premières fois, et il est souvent difficile de les faire contribuer aux tâches domestiques sans entendre des protestations ou sans se heurter à leur immobilisme. Aussi, voici quelques pistes pour les inciter à participer à la vie de la maison :

  • Dire “J’ai besoin d’aide”, plutôt qu’ordonner “Mets la table !” On peut organiser une réunion de famille pour expliquer : “Le soir, il y a beaucoup de choses à faire, et sans vous, je ne peux pas y arriver.”
  • Procéder à de petits aménagements : un marchepied pour accéder à l’évier, le choix d’un placard bas pour ranger la vaisselle, des patères situées à 90 cm du sol plutôt qu’à 1,70 m…
  • Expliciter ses attentes : mettre la table n’est pas toujours clair pour un enfant. Il faut prendre le temps d’expliquer – pourquoi pas par un dessin affiché dans la cuisine ? – qu’il s’agit de disposer les assiettes, les couverts, les verres, mais aussi les serviettes, les dessous-de-plat…
  • Responsabiliser, remercier et féliciter : “Je te nomme chef des couverts durant tout le repas”, ou “Chouette, chaque chaussette a retrouvé sa jumelle !”
  • À deux, c’est mieux ! Le rangement de la chambre, en particulier, est délicat : un enfant n’en discerne pas l’utilité (les Playmobil par terre, ça ne le gêne pas, au contraire !), et la tâche lui semble impossible à accomplir, et donc décourageante. Exiger qu’il le fasse seul, c’est trop !
  • Constater plutôt que reprocher : les reproches sont inefficaces, car l’enfant se sent accusé et incapable : “Tu as encore oublié de mettre tes vêtements au sale !” En changeant juste la formulation, nous passons du reproche à la communication bienveillante (cf. notre cahier parents de février 2015).  Ainsi, un constat suffit souvent : “Je vois une petite culotte sur le tapis.” Vous verrez, elle disparaîtra !
  • Ne pas trop rêver… Oui, vous allez devoir répéter des milliers de fois que quand on sort du bain, on ne laisse pas sa serviette mouillée traîner par terre. Oui, la chambre rangée spontanément par ses petits occupants, c’est illusoire. Mais on a parfois des surprises : une table du petit-déjeuner dressée avec soin “pour faire une surprise”, tous les albums illustrés rangés “par taille parce que c’est plus joli”, le sac-poubelle descendu par un petit bonhomme rempli de fierté… Patience, ça arrive !

Témoignages de parents

“Pomme d'Api pour les parents”, supplément du numéro 590 de Pomme d'Api, avril 2015. Illustrations Peter Elliott.“J’ai organisé une séance de photos pour représenter tout ce qu’il y a à faire le matin avant de partir à l’école. Mon fils Hugo a tout mimé, ça l’a beaucoup amusé. Nous avons collé ces photos dans l’ordre sur le frigo et il s’y reporte pour savoir quoi faire. Ainsi, les départs à la maternelle sont plus sereins !” Sandra, 2 enfants, dont Hugo, 5 ans

“Le cauchemar, c’est le rangement. J’ai plusieurs techniques. Soit je crie : “ 1-2-3, chacun range une chose… rouge !” ou “ Chacun range… 5 objets !”, soit je mets un minuteur sur 3 minutes – ou bien on met la musique à fond – et, le temps d’une chanson, on range. Le tout, c’est de le faire ensemble et de passer quand même un bon moment.” Marc, 4 enfants de 4 à 11 ans

“Même petits, ils peuvent couper les légumes. Mon fils m’aide, puis il met les épluchures dans son camion benne, ça lui plaît beaucoup !” Alexandra, 5 enfants, dont un fils de 6 ans

“J’en avais assez d’entendre : “J’ai déjà mis la table hier, et elle, elle la met jamais !” toute la famille s’est réunie pour établir un planning en fonction des emplois du temps de chacun : chaque soir, un enfant est “de service”, il doit mettre la table, aider et balayer après le repas. même la petite dernière contribue à hauteur de ses capacités. Il n’y a plus de discussion, ça marche.” Anne-Laure, 3 enfants de 2 ans et demi à 10 ans

Des livres et un album pour aller plus loin

Certes, cette démarche d’autonomie demande de la patience et quelques astucesDes livres :

  • Vivre la pensée Montessori à la maison, Emmanuelle Opezzo, Marabout.
  • 100 façons de rendre son enfant autonome, Anne Bacus, Marabout.

Un album : 

  • À la maison, il y a des règles, Laurence Salaün et Gilles Rapaport, Seuil jeunesse.

Avec beaucoup d’humour, les auteurs listent dans cet album les “règles” qui régissent la vie des enfants. Ils ne s’en tiennent pas au seul partage des tâches, mais on y trouve par exemple : “Je ne me précipite pas aux toilettes quand je dois débarrasser la table” ou “J’éteins la lumière quand je quitte ma chambre, mes doudous voient très bien dans le noir.”

Anne Bideault, “Pomme d’Api pour les parents”, “Ils sont petits, mais assez grands pour participer à la vie de la maison”, supplément du numéro 590 de Pomme d’Api, avril 2015. Illustrations Peter Elliott.